Aimé François: qui fut le vrai père de Claude François ?

Aimé François (1908 – 1961) – le père biologique de Claude François – est un homme qui reste un mystère pour des milliers de fans du chanteur.

Peu mis en avant par ce dernier, il n’a pas toujours vu d’un bon œil la carrière de « saltimbanque » de son propre fils.

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Pire encore, il n’a pas souhaité lui parler lorsque « Cloclo » a commencé à avoir du succès sur un plan artistique.

Une blessure affective qu’il n’a jamais pu vraiment guérir au fil des années.

Claude François Il Ne T'aime Pas (1976) Claude François - Il Ne T'aime Pas (1976) pic.twitter.com/J8tT33TdmN

— radiosentimental (@sixpascal4) August 6, 2021

Né le lundi 2 mars 1908 à Ismaïlia, en Égypte, il épouse le vendredi 15 avril 1932 une Italienne, Lucia Mazzei, surnommée « Chouffa ».

Cette dernière, originaire de Calabre dans la région du Mezzogiorno, a toujours souffert d’une certaine forme d’addiction aux jeux d’argent.

À tel point qu’elle était sur la liste noire de la quasi-totalité des Casinos de France et de Navarre.

Un « exploit » qui a rendu fou de rage tout son entourage.

Son mari travaillait dur avec ses deux frères, André et Armand, comme chef du trafic du Canal Maritime de Suez.

La première partie de sa carrière fut relativement prospère avec un train de vie bourgeois en Égypte.

Toute sa famille résidait dans une des villas de luxe offertes par la compagnie.

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Une armée de domestiques s’occupait de ses deux enfants, Claude et Marie-Josée, en plus d’avoir accès aux meilleures tables de la ville.

Mais cette parenthèse idyllique a été interrompue par la nationalisation du Canal par le Président en 1956.

La famille François, tout comme des milliers d’Occiddentaux, est alors expulsée du pays.

Commence pour le père une longue descente aux enfers.

Déclassé socialement, il quémande auprès d’une Compagnie ruinée une prime de réinstallation qui leur permet de s’installer dans le sud de la France.

Il finit par s’installer à Monaco dans un appartement modeste, avant d’emménagement à Nice.

Ruiné et isolé, il finit par décéder le dimanche 19 mars 1961 d’une maladie des poumons.

Il n’avait alors que 53 ans.

Une mort précoce, qui rappelle celle de son propre père, Adoph François, tué dans la Marne, le 23 septembre 1915, à l’âge de 35 ans.

En pleine Première Guerre Mondiale, il combattait l’ennemi allemand en tant que caporal-fourrier au 52e régiment d’infanterie.

Décidément, les hommes de cette famille n’ont jamais vraiment connu un décès « naturel ».